Cotentin, côté mer
Publié le 18 Septembre 2011
Bonjour à toutes et tous,
Je pose mes ailes sur l'asphalte parisienne mais les dimensions imposées par la réalité urbaine me font presque mal aux articulations de l'âme. Je préférais tellement le sable fin du Contentin, douceur du temps qui fuit vers l'infini. L'application d'un baume, un petit verre d'elixir, peut-être... Non! Simplement de l'amour, de l'amitié mais aussi et toujours, un peu, beaucoup, passionnément ... quelques vers de poésie.
Je tenais atterrir sur mon blog avec quelques traces de mon séjour au Val de Saire, si près de Cherbourg, où, sur le port d'embarcation, nous avons cru rêver en découvrant une sorte de vaisseau immense posé sur l'eau - que dis-je? - une ville si haute qu'elle nous semblait irréelle.
Il s'agissait du Quenn Mary 2. Incroyable gigantisme pour nos yeux surpris.
J'ai été émerveillée par la beauté du soleil couchant que j'ai reçu comme un cadeau pour mon regard d'introvertie. Je crois bien que mon âme est sortie de mon visage contemplatif pour danser sur l'eau et flirter avec toute la palette céleste qui était dans les tons rose. Je crois que le firmament m'a temporairement enlevée et suis revenue métamorphosée par la magnificience de notre planète.
Bain du soir
Le ciel descend
La lune nue s’assoit
Extase d’un passant.
Fermanville (50)
Silence rose
Au-dessus des rochers
Les mouettes pensent
Larmes cachées.
Quetehou (50)
Le regard se pose sur le port
et détache l’ancre de son âme
qui devient mouette sans effort
au-dessus des vagues et leur vacarme.
Fermanville (50)
Ciel rose
La vie s’allonge
L’infini repose
Caresse d’eau
Fréval (50)